Poême de Raymond Leboutet

les 20 ans de l’APDREN à Lille.

Le Pas de Calais avance à pas de moineaux.
Les beffrois du Nord carillonnent pour l’UNESCO.

Il faut voir Lille et ses briques qui s’illuminent.
Le géant de Bergues vote pour Lamartine.

A Vimy et Lorette, le vent pleurait.
On voyait les blessures de la terre rougeoyer.

Au fond d’un trou d’obus chante un coquelicot.
De la carrière retentit un étrange écho.

A Arras, on voit sous le même parapluie,
Robespierre chantant avec Bidasse, l’ami.

Dans la mine, les bruits ont la couleur de la nuit.
Pourtant, « le briquet » met les hommes en appétit.

Les canaux rêvent à Bruges où « le plus est en vous ».
Les brasseries sont pour l’Histoire un atout .

L’Europe se construit à Brüssel, la rebelle,
Au milieu du chocolat et de la dentelle.

L’APDREN a fêté avec éclat ses vingt ans.
Il faut être Douai pour devenir géant.

Au-dessus des nuages, le soleil est le même.
Nos Nordistes ont « fait chanter les notes qui s’aiment ».

Raymond LEBOUTET
( ‘’20’’ vers écrits dans le car de Robert)

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